Aujourd’hui, nous avons 1000 et même 10 000 façons de vivre le plaisir à tous moments.
Entre les activités incessantes pour les enfants et les adultes, les vacances bien loin plusieurs fois par an pour certains, les jeux électroniques, les achats compulsifs, les parcs d’attraction, les psychotropes (cigarette, alcool, drogue…), les jeux sensuels de tous ordres accessibles facilement (clubs, internet…), les grosses voitures qui nous font nous sentir puissants, les sauts en parachute et autres sports d’extrême, le choix semble illimité.
Je ne rejette pas tout cela et même j’aime certaines de ces activités que je pratique parfois. Toutefois, je constate que ce n’est pas ça le bonheur… Juste des plaisirs fugaces. Importants par moments, mais fugaces et… futiles.
Tout cela nous coûte tant en argent, en énergie et… à la nature.
On mange vite, court vite au boulot, il faut travailler vite et fort, on quitte le boulot pour aller vite conduire les enfants à leurs activités, pour vite rentrer souper et vite faire les devoirs pour vite se mettre devant la TV et ne plus penser. Surtout ne plus penser. Et pourvu qu’on soit vite le weekend pour se reposer. Mais bon, il faudra vite aller faire les courses pour pouvoir faire tout ce qu’on veut faire et vite aller se reposer. Et on redémarre la semaine en vitesse, épuisé de ce WE de course(s).
En général, on travaille plusieurs mois à ce rythme tous les ans pour s’offrir tous ces substituts du bonheur. Certains triment 11 mois par an, en faisant un métier qu’ils n’aiment plus pour pouvoir partir 3 semaines en vacances bien loin de tout et vivre ce qu’ils appellent le bonheur. Ce n’est pas comme ça que je nomme cela.
Parfois, analyser sa vie, prendre du recul permet de changer tout. Ralentir !!!! Faire une sieste régulièrement, méditer, contempler la nature ou les gens. Sa famille ou ses amis. Vivre ce qui est présent. Ça peut sembler être perdre son temps. Certains vont prendre un temps partiel pour faire ce qu’ils aiment faire (marcher, chanter, s’occuper de ses (petits-)enfants, jouer, rire, sourire, regarder le ciel, l’arbre dans le fond du jardin qu’on n’a pas vu grandir). D’autres quitter leur métier pour faire ce qu’ils aiment.
Ce bonheur là est à portée de main, gratuit, non polluant, constant. Dans une poignée de main, une feuille qui tombe d’un arbre, le sourire d’un enfant, un repas, un rire d’un inconnu au loin, l’odeur de l’humus ou de l’ozone juste après l’orage, le son que ton enfant (ou ton compagnon) fait quand il vient dans tes bras, le bruit d’un chat qui ronronne, le son de la pluie qui tombe, le vent qui caresse nos cheveux…
Ça me fait penser à la chanson de Corneille. Ils ont vécu l’horreur et ils vivent :
« …/…On passe le temps à faire des plans pour le lendemain
Pendant que le beau temps passe et nous laisse vide et incertain
On perd trop de temps à suer et s’écorcher les mains
A quoi ça sert si on n’est pas sur de voir demain …/… »
Voir le clip sur youtube.
Ce bonheur, c’est maintenant en écrivant ces lignes pour toi. Pour moi. Pour me rappeler qu’on ne vit qu’une fois. Je réalise que j’aime de plus en plus t’écrire. J’aime de plus en plus écrire pour moi aussi.
Merci de m’avoir lu et… petit défi:
Écris-moi les petites choses qui te font du bien et que tu oublies de regarder.
Ensuite promets-toi de regarder, sentir, humer, déguster, sourire, observer, ressentir, t’émouvoir, accueillir ce qui est…. le plus souvent possible.
Note importante : Les modèles thérapeutiques mentionnés et décrits dans ce site et sur cette page sont un complément nécessaire à une vie équilibrée (émotions, corps et esprit) mais ne se substituent aucunement à une vie saine et à la visite de votre médecin, psychologue ou tout autre professionnel de la santé physique et/ou psychique.
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