Je comprends celui qui a écrit ce texte, mais je ne peux totalement adhérer à cela.
Si on ne dit pas, on montre. Mais parfois, les mots sont indispensables pour transmettre toute la simplicité ou toute la complexité d’un sujet, d’une émotion, d’un ressenti…
Si ce qu’on doit exprimer est positif, le corps l’exprimera positivement. Mais si l’on garde pour soi quelque chose de négatif, on risque fort de l’enfermer et de le laisser grandir à l’intérieur dans la souffrance.
Ce qui arrive alors peut mener à la maladie (« mal-à-dit », « mal à dire », « du mal à dire »…), à l’isolement, à la tristesse, à la séparation voire à pire…
L’un des objectifs des thérapies que je propose est de mieux arriver à parler avec soi-même. Dans la douceur et la simplicité. j’apprends tout d’abord aux personnes à connaître leurs émotions. Après ça, à dé-penser leurs idées fixes ou qu’ils (elles) ressassent sans cesse.
Lorsque la personne communique mieux avec elle-même, l’harmonie intérieure retrouvée, la communication avec le monde extérieur redémarre vite et facilement.
Le silence prend de plus en plus d’importance à mes yeux. Mais surtout lorsque je suis seul. Parfois à 2…. Mais alors, c’est que je suis certain que le message est bien passé.
Et même si je commets encore des erreurs (et que j’en commettrai encore), je sais trop que garder pour soi peut avoir des conséquences négatives, pour soi et pour l’autre.